Tours : la place du monstre !
Au cours d’une balade dans le quartier historique de la cité tourangelle, vous passerez forcément par la place du grand marché, idéalement située entre les Halles centrales et la place Plumereau. La place du grand marché… appelée aussi place du monstre.
Le passé médiéval de la place du Grand Marché
Au milieu des maisons à pans de bois datant du XVème et XVIème siècle, cette même place accueillait jadis un marché populaire où l’on venait s’approvisionner en volailles, œufs, beurre, herbes, ail, etc. La vente de ces condiments a d’ailleurs la peau dure : la grande foire à l’ail et au basilic de Tours a traversé les époques et anime la place et les rues environnantes tous les 26 juillet, fête de la Sainte-Anne !
A la faveur d’un réaménagement urbain, les nombreux restaurants et autres boutiques ont souhaité voir naître une création contemporaine. Ce fut chose faite en 2004, avec une figure haute de près de 4 mètres, imaginée par Xavier Veilhan : le Monstre !
Le monstre de Xavier Veilhan, une figure emblématique de Tours.
Choix audacieux voire anachronique pour certains… peut être pas tant que cela, en fait. Certes, la date de naissance du monstre n’est pas tout à fait la même que celle des maisons moyenâgeuses. Mais avec un peu d’imagination, ce monstre pourrait s’apparenter à une figure héraldique du moyen âge ! Ne serait-il pas ainsi en mesure d’incarner une figure tutélaire symbolisant la puissance de la ville, à l’instar des dragons qui jadis ornaient les boucliers ? Chacun peut avoir sa petite idée.
Toujours est-il qu’il ne laisse pas indifférent, et il est fort probable qu’en sortant par exemple des restaurants La Rissole, La Dentelle (une bonne crêperie !), Le burger de papa ou encore le Boeuf sur la place, vous serez tenté d’immortaliser votre conjoint ou vos enfants avec cet arrière plan. Bref, au beau milieu de la place du grand marché, le monstre de Xavier Veilhan a intégré le concert des nombreux points d’intérêt à découvrir lors de votre visite de Tours.
Petite anecdote : en mars 2012, des étudiantes ont imaginé une opération de « street tricot » afin de le parer d’un string (si, si…) et d’une cravate tricotée main par les pensionnaires d’une maison de retraite ! 😉